- Cadre réglementaire risque charge mentale,stress
En France, il n’existe pas de réglementation spécifique à la prévention du stress au travail.
Cependant,
l’obligation générale d’évaluation et de prévention des risques porte
aussi sur la « santé mentale » (Article L 4121-1 du code du travail) ;
ces risques doivent donc bien être insérés dans l’évaluation des risques
et consignés dans le Document Unique.
Pour organiser la
prévention du stress en entreprise, le chef d'entreprise peut donc
s'appuyer sur les principes généraux de prévention qui peuvent guider
son action quels que soient les risques. Parmi ces principes (article L.
4121-2 du Code du travail), figurent notamment la nécessité :
-
D'adapter le travail à l'homme (conception des postes de travail, choix
des équipements et méthodes de travail et de production).
-
De planifier la prévention en y intégrant dans un ensemble cohérent la
technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les
relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment en ce
qui concerne les risques liés au harcèlement moral.
Pour
mettre en œuvre sa stratégie de prévention, le chef d'établissement doit
pouvoir recevoir l'appui et le conseil du service de santé au travail.
Accord national interprofessionnel sur le stress au travail
En
dehors des dispositions générales et particulières, les entreprises
sont soumises à l’accord national interprofessionnel signé en juillet
2008 et rendu obligatoire par un arrêté ministériel du 23 avril 2009.
Cet
accord propose des indicateurs pour dépister le stress au travail et un
cadre pour le prévenir. L’accord précise également quelques facteurs de
stress à prendre en compte, comme « l’organisation et les processus de
travail, les conditions et l’environnement du travail, la communication
et des facteurs subjectifs ». Il rappelle que, dès qu’un problème de
stress a été identifié, une action doit être entreprise pour le
prévenir, l’éliminer, ou, à défaut, le réduire. La responsabilité de
déterminer les mesures appropriées incombe à l’employeur qui doit
associer les institutions représentatives, ou à défaut, les salariés à
leur mise en œuvre.
De même, un accord
interprofessionnel invite les employeurs à prévenir les risques liés au
harcèlement moral et aux violences au travail (accord signé par les
partenaires sociaux le 26 mars 2010).
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